| L'an mil huit cent soixante et onze, le samedy neuf Septembre à onze heures du matin, devant Nous Auguste, Emile ROBERT, maire et officier de l'état civil de la commune de La Chapelle Gauthier, canton de Mormant ( Seine et Marne) ont comparu publiq uement en la maison commune, les Sieurs Elie LAMARRE âgé de vingt huit ans Doreur sur métaux, demeurant à Paris, passage d'Angoulème numéro 2; né à Andrésy ( Seine et Oise ) le trente et un Mai mil huit cent quarante trois comme il est constaté par l'acte de naissance délivré par le greffier du tribunal civil de Versailles le dix neuf Mars mil huit cent cinquante cinq dûment légalisé et ci annexé après avoir été paraphé par Nous et par la partie produisante; fils majeur et naturel de défunte Elisa LAMARRE décédée à Paris le trente et un Août mil huit cent cinquante six comme il est constaté par l'acte de décès délivré par la mairie du 10 ème arrondissement, le deux Juillet mil huit cent soixante dix, dûment légalisé et ci annexé après avoir été paraphé par Nous et par la partie produisante. Le futur époux et les quatre témoins nous ont déclaré sous la foi du serment que c'était par erreur qu'il avait été dit dans l'acte de décès de Elisa LAMARRE, la mère du futur, qu'elle était veuve de Alexandre LAMARRE, cette femme n'ayant jamais été mariée. Et demoiselle Eugènie, Eléonore CORNUET âgée de vingt trois ans, Chainiste, demeurant à Paris, née à La Chapelle Gauthier le vingt quatre Septembre mil huit cent quarante sept comme il est constaté par l'acte de naissance inscrit sur les registress de l'état civil de la dite commune; fille majeure et légitime de Joseph, Alexis CORNUET âgé de soixante trois ans, Vigneron et de Eléonore, Félicité JEANNELLE âgée de soixante trois ans, sans profession demeurant ensemble en cette commune, ici présents et consentants. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites dans notre commune les dimanches six et treize Août dernier à l'heure de midi comme il est constaté par les publications inscrites au registre spécial a cet effet et en la ville de Paris les dimanches treize et vingt Août dernier à la même heure comme il est constaté par le certificat de publication et de non opposition délivré par le Maire du 11e arrondissement le vingt trois Août mil huit cent soixante et onze, dûment légalisé et annexé après avoir été paraphé par Nous et par la partie produisante. Le futur époux nous a présenté un certificat constatant qu'il a été libéré du service militaire actif; lequel certificat a été délivré par l'intendance militaire à Bourg ( Ain ) le douze Juillet mil huit cent soixante et onze a été annexé après avoir été paraphé par Nous et par la partie produisante. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci dessus mentionnées et du Chapitre 6 du Code Napoléon relatif au mariage, avons demadé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, Nous déclarons au nom de la Loi que Elie LAMARRE et Eugènie, Eléonore CORNUET sont unis en mariage. Et à l'instant même, Elie LAMARRE et Eugènie, Eléonore CORNUET nous ont déclaré qu'il existe de leur union naturelle, un enfant inscrit sur les registres de l'état civil du 11e arrondissement de Paris, à la date du vingt deux Novembre mil huit cent soixante huit et sous les prénoms de Marie, Eugènie; laquelle ils reconnaissent pour leur fille, voulant que la présente déclaration légitime sa naissance et lui donne les mêmes droits que pourraient avoir les enfants qui viendraient à naître de leur union légitime. De tout quoi nous avons dressé acte en présence des Sieurs Henri MOLINET, âgé de trente quatre ans, Fabricant de siphons et Jules COLLEAU, âgé de trente et un ans, Doreur sur métaux, tous deux amis de l'époux et témoins majeurs demeurant à Paris; Théophile CHEVREY âgé de trente huit ans, Garde champêtre demeurant à Saint Ouen, canton de Mormant, beau frère de l'épouse et Auguste LALOY âgé de quarante deux ans, Sabotier demeurant à La Chapele Gauthier, parrain de l'épouse tous deux témoins majeurs; lesquels ont signé avec Nous ainsi que les parties contractantes et le mère et la mère de celles çi, après lecture faite de du tout, excepté les père et mère de l'épouse qui ont déclaré ne le savoir. Fait et rédigé publiquement en mairie les jour mois et an que dessus. Signé: LAMARRE, CORNUET, CHEVREY, LALOY. |
| Georges fils de Georges LANTENOIS, Bourrelier et de Marguerite, Charlotte TRUDON, sa femme, est né le 21 Juillet 1733 et a été baptisé par Moy prêtre vicaire soussigné le dit jour, a eu pour parrain Pierre ABISTE? et pour marraine Jeanne, Marguerit e TRUDON qui a déclaré ne savoir signer. Signé: Pierre ABIT, DAUID? curé. |
| Aujourd'hui vingt et un Frimaire l'an troisième de la République Française une et indivisible, huit heure du matin, pardevant Moy Jean, Séverin LE CERF officier public de la commune de La Houssaye en Brie, département de Seine et Marne,élu pour rec evoir les actes destinés à constater la naissance, le mariage et le décès des citoyens, sont comparue en la maison commune, Etienne, Aubin LANTENOIS, Bourrelier, âgé de trente sept ans, enfant du décédé résidant en la commune de Servigny, districtet canton de Rozay, département de Seine et Marne et Claude CARDON ci devant Laboureur, âgé de cinquante cinq ans résidant à La Chapelle Gauthier, canton de Mormant, district de Melun, département de Seine et Marne; beau frère du décédé, lesquels m'ont déclaré que Georges LANTENOIS, Bourelier, âgé de soixante et un ans, domicilié en cette commune, époux de Anne CARDON, est mort hier vingt Frimaire sept heures du soir en son domicile. D'après cette déclaration, je me suis sur le champ transporté au lieu du domicile je me suis assuré de décès du dit Georges LANTENOIS et j'ai dressé le présent acte que Etienne, Aubin LANTENOIS et Claude CARDON ont signé avec Moy. Fait en la maison commune de La Houssaye en Brie le jour, mois et an cy dessus. Signé: EA LANTENOIS, C CARDON, JS LE CERF officier public. |
| Le vingt Janvier après les publications de trois bancs faites en cette église et celle de La Houssaye en Brie diocèse de Meaux pendant trois jours de fêtes et dimanches coinsécutifs, savoir le six, le onze et le dix huit de ce mois sans qu'il ne s oit découvert aucun empêchement comme il nous parait par le certificat de Messire BELLET, curé de la dite paroisse de La Houssaye en date du dix neuf de ce mois, vu le certificat du dit Messire BELLET par lequel il appert avoir inhumée Marie-Jeanne LEGRAND, seconde femme du futur, les fiançailles célébrées le jour d'hier, ce jourd'hui après avoir pris leurs consentements mutuels, ont été mariés et ont reçus le bénédiction nuptiale de Nous prêtre chanoine curé de cette église, Georges LANTENOIS, Bourrelier, veuf en secondes noces de Marie-Jeanne LEGRAND de la paroisse de La Houssaye, de ce diocèse, d'une part; Et Anne CARDON veuve de Louis FERGEOT, Charretier de cette paroisse, d'autre part. Ont assistés au dit mariage du côté de l'époux, d'Etienne, Aubin LANTENOIS Bourrelier, son fils de la paroisse de Lumigny, diocèse de Meaux et Louis BOQUET,Charretier.....de cette paroisse Du côté de l'épouse, Claude CARDON, son père, Fermier et Claude, Barthélémy ROUBAULT? Charron, son beau frère, tous deux de cette paroisse, lesquels nous ont certifiés des âges et domiciles, liberté et catholicité des parties contractantes ainsi que le... et au désir de l'ordonnance et qui ont signé avec Nous après avoir entendu la lecture du présent acte, ainsi que l'époux, l'épouse ayant déclaré ne savoir signer de ce interpellé. Signé: CARDON, LANTENOIS, C.ROUBAULT, Etienne, Aubin LANTENOIS, Claude VEAU, BOQUET, MARTIN, curé. |
| Le 2 avril 1777 naquit et le même jour fût baptisée Jeanne LANTOURNERIE, fille naturelle et légitime d'Etienne LANTOURNERIE, Travailleur, et de Marguerite DELAURIER son épouse, habitants de la ville, présente paroisse: a été parrain Raymond SEG.... , travailleur et marraine Jeanne GAILLAT, qui n'ont signé. |
| Le vingt du mois d'Août mil sept cent quatre vingt treize, l'An Second de la République, avant midi, dans la salle publique de la maison commune, pardevant Moi officier public soussigné sont comparus Jean MARTEL, exerçant la profession de Travaille ur, âgé de vingt et un ans, natif de la municipalité de Domme, district de Sarlat, département de la Dordogne, fils naturel et légitime de Pierre MARLET, exerçant la profession de Laboureur et de Jeanne CABANEL, conjoints demeurant à Domme, d'une part; Et Jeanne LANTOURNERIE, âgée de seize ans, fille naturelle et légitime d'Antoine LANTOURNERIE, exerçant la profession de Travailleur et de feue Marguerite DELAURIER, conjoints, demeurant à Domme, d'autre part, assistés de Bertrand MARAVAL, exerçant la profession de Travailleur, âgé de soixante trois ans, demeurant à Domme et de Pierre PAPON, exerçant la profession de......âgé de dix huit ans, demeurant à Domme et de Jacques DELFOUL, exerçant la profession de Travailleur, âgé de trente cinq ans, demeurant à Domme et de Jacques COURBET, exerçant la profession de travailleur, âgé de seize ans, demeurant à Domme tous les quatre témoins qui ont déclaré qu'ils ne sont ni parents ni alliés des parties, en présence desquels je, officier public, ai fait lecture des actes de naissance des parties, des consentements de leurs parents, des actes des publications dans les domiciles des comparants, lesquels du consentement de leurs parents ont dit vouloir se marier ensemble, en conséquence le dit Jean MARLET a prononcé à haute voix, je déclare prendre Jeanne LANTOURNERIE en mariage, &ladite Jeanne LANTOURNERIE a aussi prononcé à haute voix, je déclare prendre Jean MARLET en mariage: cela fait, en présence des parties & des dits témoins, j'ai prononcé au nom de la Loi Jean MARLET et Jeanne LANTOURNERIE sont unis en mariage. Fait par Moi officier public soussigné. Et ont les dits témoins signé, non les époux pour ne savoir. Signé: MARAVAL, COURBET, P. PAPON,DELFOUL, BONNERY, officier public. |
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